GASTON  DOUMERGUE

 BIOGRAPHIE

 

         «Gastounet», Gaston Doumergue, le plus célèbre des Aigues-Vivois, est certainement le plus connu des présidents de la Troisième République. Pour les habitants d’Aigues-Vives, il n’est pas un inconnu. Sa maison, place du griffe, (rebaptisée place Doumergue) s’orne d’une plaque rappelant qui il était.

Pourtant, connaît-on bien l’homme, l’enfant du pays qui, «monté» à Paris, a occupé la plus haute charge de l’Etat ? Quelle était cette famille Doumergue dont le fils s’est ainsi illustré 

      Sa naissance

      Né le premier août 1863, Gaston est le fils de Pierre et de Françoise Pattus. Sa sœur aînée, Fanny, a quatorze ans de plus que lui. Il est le descendant mâle, l’héritier du nom que les Doumergue n’attendaient plus.

      Aigues-Vives possède au milieu du XIXe siècle deux écoles primaires: l’école protestante, privée, payante, dirigée par M. Bernard et l’école publique gratuite, située à côté de l’actuelle maison du peuple(salle J. Bosc actuellement), dont M. Favas avait la charge. Les familles aisées de la bourgeoisie viticole du village mettent leurs enfants à l’école protestante. Pierre Doumergue, sa femme ou tous les deux, décident, à la surprise des autres protestants et par idéal démocratique, d’envoyer leur fils à l’école communale l’année de ses six ans.

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       Les années de formation

       Le jeune Doumergue, vif et parfois turbulent, est puni comme les autres. Doué d’une excellente mémoire, il apprend ses leçons sans difficulté et décroche les premiers prix à la distribution de fin d’année. Après l’école primaire, ses parents l’inscrivent au Lycée de Nîmes pour faire ses «humanités». Il est souvent inscrit au tableau d’honneur, mais ces sept années d’études lui paraissent, dit-il lui même,«un peu longues». 

En juillet 1881, bachelier ès-lettres, il choisit de se spécialiser dans la connaissance du droit en vue d’une carrière d’avocat. Licencié de la Faculté de Droit de Paris, Doumergue commence sa carrière au barreau de la Cour d’Appel de Nîmes.+

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       Ses débuts 

       Parce que ses débuts sont laborieux, parce que la vie d’une préfecture de province lui paraît monotone, parce qu’il veut voyager et connaître le monde, Doumergue obtient avec l’appui de son compatriote Emile Jamais, sous-secrétaire d’Etat aux Colonies, un poste à Cholon, en Indochine. Muté en Algérie en 1892, il est juge de paix dans la province d’Oran. L’Afrique du nord, les mœurs de ses populations l’intéressent, il visite et étudie le pays lorsqu’en novembre 1893, E. Jamais, député de la deuxième circonscription de Nîmes décède tout à fait brusquement.

       Son élection

       Après le deuil et les regrets, les Aigues-Vivois souhaitent qu’un des leurs prenne la suite du disparu et continue à représenter le village et le Gard. Un comité électoral soutient la candidature de Gaston Doumergue dont le principal adversaire est le maire de Nîmes, Gaston Maruéjol. On connaît la suite, Doumergue est élu, réélu jusqu’en 1910 où il devient sénateur et, en 1924, président de la République.

 

       Son retour à Tournefeuille

       Revenu quelques mois au pouvoir en 1934 comme chef du gouvernement, G. Doumergue se retire ensuite, tantôt à Tournefeuille, propriété de son épouse, tantôt à Aigues-Vives. C’est auprès de sa femme qu’il termine sa vie en lisant et méditant.

 

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